10 avril 2008
Nous n'avions pas choisi
de nous rencontrer. J’en crevais pourtant. Je t’aimais depuis
des siècles. Tu étais mon fantôme.
Quand je t’ai vu j’ai compris que l’on n’était pas faits l’un
pour l’autre. Je n’étais pas assez belle ni intelligente pour toi ; tu n’étais
pas assez fort pour moi, ni ton corps ni ta tête. Mais je me foutais de connaître
ton coeur et ton corps à ce moment là. Tu étais mon fantôme.
C’est après que ça a merdé, quand j’ai compris que j’avais
envie de te toucher. J’ai senti mon coeur taper et j'ai lu la vérité dans ton regard ; mes yeux n’étaient que des miroirs et mon rire un écho.
Mon fantôme, il vit ailleurs avec lui-même ; il fait chaud dans sa tombe, moi j'ai froid ici bas.
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